- Dieu nous a fait la grâce de croire/ de nous donner la foi (Ph 1.29; Ep 2.8).
- C’est en Christ-Jésus que nous avons reçu le rachat et «l‘apolytrose» (c’est-à-dire la rédemption/ la libération complète et non résiliable des anciens liens/ v. le mot grec «apolytrõsis», Rm 3.24).
- Nous avons été justifiés (c’est-à-dire déclarés équitables) par son sang, et en même temps ce n’est que par la foi que cela prend effet, afin que ce soit par grâce (Rm 3.28; 4.16; 5.9).
- Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils (Rm 5.10).
- Nous avons été appelés à la communauté (le mot «communion» serait déconcertant, comprenant aussi – en désaccord avec l’apôtre Paul – la connotation d’un sacrement et/ ou d’une partie de la messe catholique) avec le Fils de Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur (1 Co 1.9).
- Nous avons été marqués de sceau en Esprit Saint (Ep 1.13/ «en» au lieu de «par»: l'Esprit Saint est ici le sceau même, non l’auteur de l’action!), par conséquent nous ne pouvons plus perdre notre sauvetage (Rm 8.30).
- Nous sommes établis dans l'état de la grâce (Rm 5.2) dont nous avons été gratifiés en Christ (Ep 1.6).
- Nous avons été adoptés comme fils, et maintenant nous sommes de la maison de Dieu, membres de sa famille (Ga 3.26; 4.5; Ep 1.5; 2.19).
- Nous sommes des élus de Dieu, des sacrés et des bien-aimés (Col 3.12), et sans défaut en face(s) de lui (Ep 1.4).
- Nous sommes libérés du régime et du pouvoir du péché, quand nous prenons Rm 6 au sérieux!
- Aujourd’hui, il n’y a plus de différences dans la chair entre les membres juifs et non-juifs du corps de Christ (Ep 2.11-22 ; 3.6; Ga 3.28).
- Aujourd’hui, dans l’époque et l’administration de la grâce (voir dessus), le Christ est parmi les nations (Col 1.27), et non parmi Israël, et par conséquent on peut le prier sans médiation d’ Israël.
- Nous avons les dons gratuits de la foi, l’attente et l’amour (1 Co 13.13 ; Rm 5.5. Il ne s’agit guère d’espoir ou d’espérance, qui peuvent être vains, mais clairement d’une attente pleine de confiance que les promesses de Dieu sont garanties! V. Hé 11.1).
- Nous sommes complétés en Christ et il ne nous manque rien en face(s) de Dieu (Col 2.9-10/ le mot grec « plêrõma » ne signifie pas « la plénitude » mais ce qui manque/ ce qu’on ajoute avant d’en compléter qn./ qc.)
- Et c’est nous qui complétons celui (le Fils de l’amour de Dieu) qui complète l’univers en tout/ en touts (Ep 1.23) - c’est-à-dire qui complète concrètement la Création sur la terre et celle dans les cieux, voir Col 1.13-20 et voir l’expression grecque «ta panta », le pluriel de « tout » - notre Seigneur ne veut pas agir sans nous !
- Nous sommes glorifiés en Christ-Jésus (Rm 8.30).
- Actuellement, notre vraie citoyenneté se trouve déjà dans les cieux (Ph 3.20 – le mot grec « politeuma » qui figure ici n’a rien à faire avec une cité où avec d’autres mots grecs traduits pareillement)
- Dans l’Esprit, Dieu nous a déjà fait asseoir parmi les êtres célestes (non les lieux célestes/ voir dessus, dans l’introduction) en Christ-Jésus (Ep 2.6). Dans les deux ères suivantes (selon le plan de l’histoire du salut divin/ voir le mot grec « aion » ci-dessous, ) cela sera le cas même physiquement, c’est-à-dire visiblement pour nous.
- Nous serons sauvés de la colère de Dieu qui s’abattra sur le monde (Rm 5.9 ; 1 Th 1.10), parce qu’ avant, nous serons transformés (1 Co 15.51/ voir dessous) et enlevés/ emportés dans les cieux (1 Th 4.16).
- Nos corps seront libérés de leur caractère éphémère et ils revêtiront un « corps spirituel » de caractère impérissable (Rm 8.23; 1 Co 15.42 + 51-54; 2 Tm 1.10).
- Nous sommes rendus conforme/ semblable à l’image de son Fils (Rm 8.29 ; Ph 3.21).
- Nous serons sauvés pour le royaume « sur-céleste » du Christ (c’est ce que dit le texte orinial grec/ 2 Tm 4.18).
- Pendant les deux ères à venir (voir dessus), nous serons vivants, tandis que ceux qui ne sont pas élus seront encore morts, car le don gratuit de Dieu, c’est « la vie pour toutes les ères » en Christ-Jésus, notre Seigneur (Rm 6.23/ dans aucune des Ecritures de la bible, il n’y a de mots grecs où hébreux pour « éternel » où « à jamais » ou même « vie éternelle ». Il existent seulement le mot « aiōn » (sujet) pour de différentes ères d’une très longue durée, et l’ adjectif « aiōnion » qui apparaît p.ex. avec « vie »).
(Traduction et annotations: Olaf Katzwinkel)
Laisse-toi réconcilier avec Dieu!
Peut-être que tu pensais jusqu’à présent que Dieu te poursuit de sa colère. Mais quelle erreur! La Parole de Dieu te dit:
«Dieu était en Christ et réconciliait le monde avec Soi-même. Actuellement, Il ne prend pas leurs offenses blessantes en compte pour eux » (II Corinthiens 5:19).
Oui, c’est vrai: c’est avec tes péchés que tu as blessé Son cœur aimant, qu’Il nous avait donné en tant que Père. Mais d’autre part, il est également vrai que Dieu ne t’en veut pas! Il est réconcilié avec toi!
C’est parce que Jésus Christ, Son fils prenait fait et cause pour toi, qu’Il mourait pour toi en assumant tous les péchés. Néanmoins, Dieu est juste: ce n’est pas sa volonté de ne pas tenir compte des péchés. Au contraire, Il les a condamnés. Donc, que Lui resterait-il à te reprocher? Rien!
Et comment en bénéficier désormais?
Tout simplement, cela se réalise à travers la foi et rien d’autre. C’est justement cela, l’évangile, la bonne nouvelle - c’est justement cela, la grandeur du chérissement de Dieu, le fait que tu profites au maximum de la croix du Christ seulement en croyant de Dieu tous ce qu’Il dit: qu‘Il t‘a justifié de tous les péchés et que tu peux jouir de la réconciliation et de la paix avec Lui.
Le centre de ce que Dieu nous dit, c’est qu’Il a livré Jésus Christ, le Seigneur à la croix pour nos offenses blessantes et qu’Il l’a réveillé pour notre justification (Romains 4:25).
« Justification », quelle en est la signification? Dieu te déclare juste, d’autant plus que l’homme ne peut faire rien de plus juste que de croire de Dieu qu’Il a mis bon ordre à tout. Tu n’a pas besoin de rendements, de prestations, d’ouvrages ou de bonnes œuvres, ni de te soumettre à des rituels, car cela signifierait que le sacrifice du Christ ne suffise pas à Dieu.
Si tu Le crois, toi aussi, tu es Son enfant et tu as le droit de l’appeler « mon cher papa » . C’est le moment où rien ni personne puisse te séparer de Son amour (Romains 8:38-39)!
Enfin, nous remercions Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ de son don gratuit, c’est son chérissement riche, sa grâce débordante et bouleversante!
En français (in französischer Sprache)
Nos bénédictions spirituelles en Christ-Jésus
Avant-propos: le mot central «grâce» (en grec «charis») correspond plutôt à un «chérissement» suscitant de la joie, qu’à l’acte de gracier quelqu’un.
A qui l’article possessif « nos » dans le titre se réfère-t-il? A nous, les membres de la communauté, qui sommes le corps du Christ, qui vivons – quant au plan de l’histoire du salut divin - dans l’ordre (contenant une administration et un aspect temporel, du mot grec «oikonomia»/ voir Ep 3.2 et Col 1.25) de la grace débordante de Dieu, donnée à l’apôtre Paul.
Nous sommes bénis de toute bénédiction spirituelle qui puisse exister: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle au milieu des êtres «sur-célestes» (du mot grec «ep ouraniois», à savoir des créatures, non des lieux!/ v. Ep 1.3 d’après une traduction littérale) en Christ.
Les plus importantes des bénédictions sont:
- Nous sommes en Christ-Jésus (Ep 1.1), c’est-à-dire que nous l’adhérons - que puisse-t-il y avoir de plus haut?
- Nous avions été élus en lui avant le «katabolê» du monde (Ep 1.4/ expression grecque pour un lancement/ un jet dans la direction d’en bas/ la traduction par «fondation» est populaire mais imprécise), quand la terre devenait une pagaille/ un